RAW Le saboteur silencieux au Baloutchistan

Comment RAW alimente le feu au Baloutchistan

Lorsqu’une guerre secrète fait rage sous la surface, l’effusion de sang ne se limite pas aux champs de bataille ; C’est enraciné dans les plans de l’espionnage. L’équipe indienne RAW ne se contente pas de regarder le Baloutchistan, elle tire les ficelles d’un jeu géopolitique mortel. L’augmentation de la violence au Baloutchistan et les frappes brutales qui ont eu lieu le 26 août 2024 et qui ont fait 73 morts montrent l’ingérence parrainée par RAW. Dès que les premiers fragments des images de l’attaque au Baloutchistan ont commencé à apparaître, ils ont d’abord été diffusés dans les médias indiens, après quoi les vidéos sont apparues dans les médias internationaux et pakistanais. Cette séquence d’événements indique que RAW est impliqué dans le sabotage. Le moment choisi pour cette propagande fait croire qu’il y avait un point de vue planifié pour influencer le cours des événements et amplifier les effets de l’attaque. Comme les vidéos ont été publiées avec tact, il est clair que RAW a joué un rôle dans la planification de l’attaque et de la propagande qui l’a suivie.

Ces attaques ont eu lieu au cours de la journée qui a été couverte par la visite du commandant des forces terrestres de l’Armée populaire de libération de Chine, le général Li Qiaoming, au Pakistan et sa rencontre avec le chef de l’armée au QG. Les attaques terroristes de la BLA peuvent être analysées sous plusieurs angles : premièrement, il s’agissait d’un message à la Chine pour qu’elle cesse de fournir de l’aide et de coordonner avec le Pakistan. Deuxièmement, essayer de causer des dommages au CPEC et au projet portuaire de Gwadar, et enfin, provoquer un conflit ethnique au Pakistan. Plus tard, le commandant de la BLA interdite a averti non seulement le Pakistan, mais aussi la Chine. Il semble que ce soient les puissances régionales et internationales qui bénéficient de l’idée d’empêcher la Chine de mener à bien la coopération avec le Pakistan et la mise en œuvre du CECP dans l’ouverture que la population locale de la province. Au contraire, le peuple pakistanais devrait considérer ces deux programmes comme étant plus importants pour la croissance de la province. Le CECP et l’opérationnalisation du port de Gwadar peuvent bénéficier à la population locale plus que dans toute autre région du Pakistan. Ces deux projets stimuleront les activités économiques de la province, ouvrant de nombreuses opportunités d’emploi pour la population du Baloutchistan. Il ne s’agit pas d’un incident qui s’est produit isolément, mais plutôt d’un incident qui s’inscrit dans le cadre d’un effort organisé et systématique de soixante-dix ans de la part de l’Inde pour affaiblir le Pakistan en éradiquant son intégrité territoriale et en précipitant les crises dans ses provinces les plus instables. Il n’y a aucun doute ; Les conséquences sont d’une portée considérable pour la géopolitique du monde. Le RAW au Baloutchistan a, bien sûr, une stratégie planifiée visant à déstabiliser le Pakistan.

Les attaques d’août 2024 constituent un nouveau niveau d’escalade de la part de l’Inde. Les récentes attaques au Baloutchistan représentent une escalade significative de la violence, la BLA menant une série coordonnée d’attaques dans toute la province. La brutalité de ces attaques, y compris l’exécution de sang-froid de 23 passagers pendjabi en raison de leur appartenance ethnique, marque un nouveau niveau de sauvagerie dans le conflit en cours. Cette escalade soulève de sérieuses questions sur le soutien extérieur que la BLA reçoit, désignant RAW comme le principal bienfaiteur.

Le Pakistan a vu à de nombreuses reprises des mains indiennes pour subvertir le Pakistan, et l’ingérence de l’Inde au Baloutchistan n’est pas nouvelle. L’implication de l’Inde à cet égard remonte à 1948, lorsqu’elle a commencé à soutenir les insurrections dans la région. Au cours des dernières années, l’approche des services de renseignement indiens est devenue plus complexe, le RAW agissant en tant qu’auteur clé du terrorisme et instigateur de groupes insurgés tels que l’Armée de libération du Baloutchistan (BLA). L’une des plus grandes indications est apparue en mars 2016, lorsque les autorités pakistanaises ont appréhendé Kulbhushan Yadav, un officier de la marine indienne actif au Baloutchistan. Yadav a admis qu’il était impliqué dans les insurgés baloutches avec RAW et qu’il avait aidé à mener des activités terroristes. Cette arrestation n’était pas unique ; il s’inscrivait dans un continuum de subversion indienne qui s’est poursuivi malgré l’indignation du Pakistan.

En novembre 2016, le Pakistan a expulsé huit responsables de la Haute Commission indienne à Islamabad pour espionnage pour le compte des séparatistes baloutches et du Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP). De telles expulsions ont également permis de mettre en évidence les activités des services de renseignement de l’Inde dans les complots contre le Pakistan en soutenant les terroristes.

En janvier 2017, le Pakistan a soumis au secrétaire général des Nations Unies un dossier contenant des preuves de l’implication de RAW dans des activités terroristes au Baloutchistan, dans les FATA et à Karachi, ce qui aurait dû ouvrir les yeux de la communauté internationale. Ayesha Siddiqa, une analyste politique et militaire influente au Pakistan, a souligné que de tels raids montrent l’évolution de la capacité de la BLA à cibler des cibles plus faciles ainsi que des cibles plus dures. Cette augmentation de la capacité opérationnelle indique que la BLA dispose d’un certain soutien extérieur en termes d’argent, très probablement de l’Inde, pour entreprendre une opération aussi complexe et meurtrière.

Le fait que toutes ces attaques se soient produites dans la foulée de turbulences politiques internes au Pakistan et d’une opération militaire à grande échelle contre le TTP (Fitna Al Khawarij) indique un plan bien orchestré pour contraindre le Pakistan à détourner ses forces de sécurité vers des fronts à multiples facettes, aggravant ainsi la situation dans la région.

L’Inde est impliquée au Baloutchistan pour son soutien aux séparatistes et pour avoir affaibli le Pakistan afin de mettre fin aux projets stratégiques, y compris le CECP visant à déstabiliser le pays. Le CPEC impliquant le port en eau profonde de Gwadar est un projet essentiel du plan de développement du Pakistan et fait partie du plan chinois de connexion Belt and Road. La position de l’Inde contre le CPEC et son soutien à des groupes comme la BLA sont un effort pour faire dérailler ce projet. Des projets en cours de construction par des entreprises chinoises, en particulier dans la région du Baloutchistan, ont été attaqués par des terroristes, la BLA s’attribuant la responsabilité de la plupart des incidents impliquant des personnes et des biens chinois. Les attaques ont eu un impact sur les relations entre le Pakistan et la Chine, notamment parce que cette dernière est de plus en plus préoccupée par la sécurité de ses investissements dans la région.

L’approche indienne visant à encourager les groupes par procuration pour déstabiliser le Baloutchistan et mettre en danger l’infrastructure du CPEC est contraire au droit international et menace la sécurité régionale. Comme on l’a vu, le soutien de l’Inde au terrorisme au Pakistan met en péril non seulement la sécurité du Pakistan, mais aussi la stabilité de toute la région de l’Asie du Sud. RAW est activement impliqué dans la précipitation du conflit dans la région. Cette stratégie positionne l’Inde comme une puissance dominante dans la région de l’Asie du Sud tout en sabotant des projets fondamentaux pour la croissance du Pakistan, tels que le CPEC. De plus en plus d’appels sont lancés pour que l’Inde cesse de soutenir le terrorisme au Pakistan

Asma Khan Durrani
Asma Khan Durrani
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