Unions administratives internationales

Unions administratives internationales est le terme utilisé jusqu’au milieu du XXe siècle pour désigner les associations gouvernementales à vocation spéciale créées dans la seconde moitié du XIXe siècle.

Nature et objectifs : –

De nombreux États se sont associés pour former ce que l’on a appelé les unions internationales publiques, ou plus précisément les unions administratives internationales, pour la promotion, l’administration ou la surveillance de certains intérêts communs (en grande partie non politiques) qui, au cours du développement des relations internationales la société a cessé d’être locale ou nationale.

Contrairement aux autres types d’unions décrits ci-dessus, ils sont formés non pas à des fins générales de gouvernement ou de défense, mais plutôt pour la réglementation ou la protection d’intérêts ou de services particuliers. Contrairement aux unions fédérales, elles sont toujours formées par des accords internationaux conventionnels entre les parties. Ce sont donc des créations purement internationales et non constitutionnelles.

Exemples et types de tels Unidns : –

En raison de l’interdépendance croissante entre les différents États du monde et, par conséquent, de la nécessité d’une coopération organisée entre eux pour le meilleur progrès de leurs intérêts économiques et autres communs, ces unions se sont considérablement multipliées ces dernières années, de sorte qu’il y a en fait plus de qu’une trentaine d’entre eux en exietence aujourd’hui.

L’agence par laquelle chaque syndicat agit est généralement un bureau, un bureau, une commission, un comité, une conférence ou un congrès international établi en vertu du traité ou de la convention créant l’union, et ayant son siège habituellement à Genève, Berne, Bruxelles, Paris ou Rome.

Les divers syndicats peuvent être regroupés en classes soit en fonction de la nature des intérêts particuliers qu’ils sont censés promouvoir, soit en fonction de la forme et des pouvoirs des organes centraux par lesquels ils fonctionnent. Certaines d’entre elles traitent des communications et des transports internationaux, comme l’Union postale universelle, l’Union télégraphique, l’Union de la radiotélégraphie, les Unions européennes pour le transport ferroviaire de marchandises, et pour la normalisation des chemins de fer, etc.

Certains concernent d’autres intérêts plus nettement économiques et industriels, comme l’Union métrique internationale, les syndicats pour la protection de la propriété littéraire, artistique et industrielle , l’Institut international d’agriculture, l’union internationale pour la publication des tarifs douaniers, le Union Internationale du Sucre et Bureau International du Travail de la Société des Nations .

D’autres s’occupent de questions de santé publique, comme l’Union sanitaire internationale et l’Internationale de la santé publique. D’autres encore ont été créés pour promouvoir divers intérêts relatifs à la police, à la pénologie, à la répression du crime et du vice, etc.,

Tels que le syndicat pour la régulation du trafic d’alcool en Afrique, la Commission internationale de l’opium, les syndicats pour la suppression de la traite des esclaves, la vérité des esclaves blancs et la circulation de publications obscènes. intérêts, tels que l’Union géodésique internationale, le Conseil pour l’exploration de la mer, l’International Seismo, l’Union logique, l’Union pour la normalisation des unités électriques, le Congrès scientifique panaméricain , etc.

Aussi, où sont les diverses, autres Unions pour la promotion d’intérêts communs d’une sorte ou d’une autre, parmi lesquelles on peut citer l’Interparlementaire ? Union, l’Union panaméricaine, etc. Le nombre d’États membres de ces unions varie. Comme l’Union postale universelle, certaines d’entre elles englobent pratiquement tous les États civilisés du monde. En revanche, d’autres sont confinés à un continent particulier, comme les différentes unions européennes et l’Union panaméricaine.

Organisation:-

En ce qui concerne la nature et les pouvoirs de leurs organes, il y a peu d’uniformité. Comme cela a été dit, la plupart d’entre eux ont un bureau, un bureau ou une commission dans une ville européenne, chacun avec un personnel permanent d’employés. La plupart d’entre eux disposent d’une assemblée générale, parfois appelée conférence, parfois congrès, qui se réunit périodiquement ou sur convocation des parties, et à laquelle un ou des délégués représentent chaque partie signataire.

Les bureaux permanents ou bureaux sont en grande partie des centres d’échange pour la collecte et la diffusion d’informations, mais certains ont des pouvoirs d’administration limités.

Les conférences ou congrès sont principalement des instances de discussion et d’échanges mutuels. Ils préparent des règlements et parfois des projets de conventions pour examen par les États membres. Aucun d’entre eux n’a le pouvoir de prendre des règlements ou de promulguer des lois qui s’imposent aux gouvernements signataires.

Les frais d’entretien des bureaux internationaux et autres organismes avec leur personnel sont, à quelques exceptions près, supportés par les gouvernements signataires sur la base d’une répartition habituellement prévue dans la convention qui les crée.

Évaluation:-

Ces diverses unions ont été créées pour répondre à une situation résultant de l’interdépendance et de l’unité d’intérêts croissantes entre les différents États du monde. Les résultats obtenus ont varié. Quelques-uns ont accompli peu ou rien, parfois des membres insatisfaits se sont retirés d’eux, mais d’autres, comme l’Union postale, ont rendu des services d’une valeur inestimable au monde entier. La principale raison pour laquelle les résultats ont, dans certains cas, été décevants, réside dans le pouvoir minimal de décision et d’action qui a été conféré à leurs organes.

Quel que soit le degré de réussite atteint, ils représentent des expériences intéressantes de coopération internationale. La richesse de l’expérience qu’ils fournissent sera d’une valeur distincte dans l’évolution future du monde vers une fédération plus complète et globale de l’humanité.

Les fondateurs de la Société des Nations reconnaissaient l’utilité des unions administratives pour coordonner leur travail et les placer sous le haut patronage de la Société, le Pacte (art. 24) prévoyait que tous les bureaux existants devaient, si les parties y consentaient, soit placé sous la direction de la Société des Nations et que tous les bureaux et commissions créés à l’avenir pour la promotion des intérêts internationaux communs soient de même placés sous sa direction.

SAKHRI Mohamed
SAKHRI Mohamed

Je suis titulaire d'une licence en sciences politiques et relations internationales et d'un Master en études sécuritaire international avec une passion pour le développement web. Au cours de mes études, j'ai acquis une solide compréhension des principaux concepts politiques, des théories en relations internationales, des théories sécuritaires et stratégiques, ainsi que des outils et des méthodes de recherche utilisés dans ces domaines.

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